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TITI NO BUROGGU
25 septembre 2005

Live !

live

plancheabillets1Depuis quelque temps, un certain débat s'est installé sur un de mes articles concernant un flash-back musical dans les années 80/90.
Afin d'illustrer ce débat, j'ai donc décidé de présenter les billets de concert auxquels j'ai pu assister durant ces années. Ces billets sont peut-être des collectors maintenant et peut-être valoir une fortune (bon, ça va, on peut rêver non ? :-).
Vous remarquerez qu'à l'époque les organisateurs faisaient des efforts sur l'apparence de ces billets : habillage à l'image de la tournée en cours de l'artiste (cf ci-dessous). Cela s'est perdu depuis le milieu des années 90 ; allez savoir pourquoi... Vous remarquerez aussi que les prix n'étaient pas les mêmes ! Et oui,  130 francs quand même en moyenne !

planchamadonna1Voici un autre exemple de concerts assez grandioses : ceux de Madonna. Je les ai tous faits. De 1987 à 2004. Et l'on voit aussi l'évolution non seulement du prix des billets (Madonna est devenue au fil du temps une artiste de "luxe". Les tarifs sont passés de 150 Fr (envion 23€) à 167€ mais bon je ne sais pas si c'est vraiment comparable dans la mesure où dans les années 80 les tarifs avaient tendance à être uniques quelque soit l'emplacement alors que maintenant beaucoup de concerts ont des places numérotées à tarifs différents) mais aussi de l'habillage. Quant à ce dernier point, j'ai ma petite idée là-dessus : en effet, dans les années 80, il était assez difficile de reproduire les billets car les ordinateurs n'étaient pas aussi courants qu'ils le sont aujourd'hui donc les organisateurs pouvaient se permettre d'avoir une certaines créativité. Maintenant, avec l'informatique, ces billets-là pourraient être reproduits très facilement. Par conséquent, les organisateurs ont décidé de laisser tomber la créativité pour la sécurité (les billets créatifs et sécurisés seraient devenus chers à concevoir).

Les billets actuels possèdent des marques de sécurité telles que les filigranes, les hologrammes etc. ; rendant la contrefaçon plus difficile. Mais j'ai quand même un doute quant à l'efficacité de ce système. Je m'explique : à chaque fois que je me rends à un concert à Paris-Bercy par exemple, les agents de sécurité à l'entrée du complexe sont plus occupés à fouiller les gens que de vérifier les billets. En fait, à chaque fois, nous avons droit au même rituel : fouille corporelle puis "validation" du billet par une "mini-déchirure" sur le côté. Étant donné qu'il y a une foule à contrôler, les agents ne sont pas en mesure de vérifier les billets un par un par un quelconque système de sécurité tel que par exemple vérification informatique, ultra-violets etc ; cela prendrait un temps fou même si je soupçonne les organisateurs d' avoir un "truc".

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Commentaires
T
Lali : et encore, il me manque encore des billets que je ne retrouve (U2 etc...) ;]<br /> Lulu : le scanner serait effectivement peut-être un bon moyen. Comme par exemple avec un scanner à main et une sorte de code barre comme dans les supermrchés.
L
Dis donc! T'en a svu un paquet! Moi j'étais toujours trop jeune!
L
Maintenant que tu en parles, je suis allé au Zenith de Paris en juin pour le concert de nine inch nails, et effectivement, mon billet a été déchiré à la hâte sans véritable vérification poussée : un scanner par exemple serait un outil bien plus redoutable pour cette vérification, mais je n'ai pas souvenir d'en avoir vu. Pour ce qui est de la banalisation des billets, c'est vrai qu'ils ne donnent pas envie d'être conservé, ils peuvent être imprimés à la fnac ou virgin en temps réel sur un papier standard, donc...
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