Bye bye democracy
Croyez-vous en la démocratie ?
Croyez-vous en ses valeurs, en ce qu'elle représente ? Croyez-vous
qu'elle durera ? Croyez-vous que nous sommes en pleine démocratie ?
Personnellement,
j'en doute. J'ai toujours pensé que nous nous dirigeons vers une
nouvelle sorte de société. Cette société sera une société où le mot
démocratie changera de sémantique. Uns sorte de déviance dans le sens ;
ce sens qui ne concernera que l'aspect superficiel de la société (une
sorte de maintien de l'illusion, une démocratie de façade) et non plus ses fondements. En gros,
je crois en la fin programmée de la démocratie telle que nous la
connaissons actuellement. Mais pourquoi de telles idées ? Qu'est-ce qui
m'autorise à croire cela ?
- Depuis une vingtaine d'années, nous avons vu que les Etats et leurs dirigeants ne sont plus vraiment les dirigeants de nos peuples et les garants de leur bien-être. En effet, les véritables maîtres du monde ne sont plus ces dirigeants-là (pour qui nous votons toujours d'ailleurs...) mais les groupes financiers, les organisations dites "internationales" ainsi que les groupements internationaux de même intérêt (industries, banques mondiales, multinationales etc..). Quand je précisais que nous votions toujours pour nos dirigeants disons "classiques", ce n'était pas par hasard : ces organisations ou ces groupes qui sont les vrais maîtres du monde ne bénéficient pas de nos votes ; et pourtant, ils décident pour nous quand même...
- L'information essentielle est bannie des média. En effet, ne serait-ce que dans les journaux télévisés, la véritable information (c'est-à-dire celle qui concerne les décisions ayant un impact sur notre vie, notre futur etc..) est réduite à quelques minutes pour laisser la place à des informations dites "magazine". En fait, l'attention du citoyen est détournée vers des informations diverses et variées. De plus, l'attention est aussi détournée vers des programmes télévisuels futiles (télé-réalité...)
- La surveillance de la population devient de plus en plus présente dans la vie quotidienne de cette dernière. Qui n'a jamais vu ces écriteaux aux abords d'une ville, d'une rue ou d'une zone à forte concentration publique : "Pour votre sécurité, cette zone est placée sous vidéo-surveillance" ? Comment croire que cette vidéo-surveillance n'est pas là pour d'autres raisons que celles que l'on veut nous faire adopter ? Le terrorisme est certe présent depuis pas mal de temps déjà (et malheureusement) et c'est évidemment une composante qu'il faut prendre en compte. Mais ne serait-il pas l'occasion pour les Etats de prendre ce prétexte afin de contrôler nos faits et gestes ? Ce livre en est pour moi une référence. Il explique comment un Etat qui, en toute apparence, paraît libre ou la liberté individuelle est respectée a mis en pliace un système de vidéo-surveillance afin de lutter contre les attentats très fréquents dans cette société imaginaire. Juste un détail : on apprend dans le livre que les attentats sont orquestrés par l'Etat afin de maintenir la population dans un sentiment d'insécurité justifiant ce système de video-surveillance.. Cette histoire se rapproche énormément de 1984 de G.Orwell : vous vous souvenez de "Big Brother" ? Je ne parle pas d'Internet, des téléphones portables, des cartes de crédits, du code-barre, fichiers informatiques...
- Actuellement, nous devons travailler pour avoir un salaire. Nous travaillons tous, enfin presque. Comme tout le monde le sait, les entreprises ont besoin de main d'œuvre et du temps de cette dernière pour produire. Ces entreprises produisent des biens et des services dont nous n'avons pas forcément besoin jusqu'à ce que le marketing nous le propose. Etant donné que nous sommes dans l'ère de la sur-consommation (ayant ses conséquences écologiques d'ailleurs), nous avons besoins de plus de main d'œuvre afin de satisfaire la demande (provoquée bien sûr). Les entreprises ont donc besoin d'esclaves sous-payés. L'argent distribué à ces esclaves est dérisoire par rapport à ce qu'il aurait pu recevoir réellement... Il s'agit donc ici d'exploitation.
J'ai encore beaucoup de réflexions à ce sujet, je crois que je ne pourrai jamais tout citer. Quoi qu'il en soit, notre monde rentre dans une dérive planétaire qui ne laisse pas présager une meilleure future société.